nom : Myers prénom(s) : Drew date de naissance et âge : 21 Juillet 1994, 26 ans lieu de naissance et nationalité : Né à Londres, de nationalité anglaise origines : Anglaises du côté de son père, françaises du côté de sa mère statut social : Plutôt moyen, sa famille ne roule pas sur l'or, mais on lui a toujours donné tout ce dont il avait besoin. emploi/études : Etudiant en Histoire, il vient d'entrer en dernière année de licence. Avant ça, il a étudié l'Economie, la Littérature, ... Bref, il se cherche et ne se trouve pas forcément... Il fait souvent quelques petits boulots à côté pour se faire un peu d'argent. orientation sexuelle : Il se définit comme hétéro, mais il lui est déjà arrivé d'être attiré par des hommes sans que ça n'aille plus loin. En réalité, il serait plutôt pansexuel, préférant la personne à son genre. statut matrimonial : Célibataire, depuis peu.


Drew est une terrible incarnation du chaos. Ses parents ont toujours mis ça sur le compte de son esprit créatif : il aime rêver, créer et surtout découvrir. C’est un grand téméraire, qui a la sale habitude de vivre dans le moment présent. Sale habitude, oui, car malgré son extraordinaire capacité à improviser et ses idées toujours folles quoique amusantes, il manque cruellement d’une vision sur le long terme et de stabilité. Si vous cherchez à vous poser, pensez déjà au mariage, aux enfants et à vos vieux jours : fuyez. Drew met un point d’honneur à ne pas se soucier de toutes ces choses : il veut vivre à fond, avec toute la passion qui l’anime, tant qu’il le peut encore, expérimenter tout ce qui peut l’être, profiter de chaque occasion qui lui est donné d’être heureux. Ses humeurs changeantes et son besoin d’indépendance font de lui un homme imprévisible, volage, qu’on pense même souvent un peu paumé, indécis. C’est un jeune homme très sociable, qui essaye toujours de prendre la vie du bon côté, le genre d’ami qu’on veut auprès de soi dans les moments difficiles. Car malgré une certaine introversion - il s’exprime assez peur sur ce qu’il ressent réellement - il est le genre de type à vous sortir du lit quand vous déprimez pour vous faire vivre une journée folle qui vous fera oublier vos malheurs. Il est très empathique, mais ne comprend tout simplement pas pourquoi il faudrait dire tout ce qu’on ressent : les gestes marquent bien plus que les mots, c’est son credo. Ses émotions, il les gère dans l’intimité de son espace personnel, pouvant parfois disparaître pendant des jours simplement pour remettre de l’ordre dans ses idées et revenir en pleine forme. C’est un grand charmeur, pas dans le sens où il aime séduire - quoi que... -, mais plutôt qu’il croit fermement pouvoir échapper à n’importe quoi juste avec un sourire et quelques mots bien trouvés. En revanche, il peut se montrer très susceptible quand les reproches touchent à des cordes sensibles, mais l’avantage avec quelqu’un qui vit dans le présent, c’est qu’il n’est pas rancunier : quand la colère est passé, les griefs s’en vont avec elle !

prénom ou pseudo : Diane / D(y)stopia comment tu as connu le forum : De clique en clique à partir d'une recherche Google... Ce fut long !    ton smiley préféré :   ne me demandez pas pourquoi, j'aime son petit air de troll ! pays de résidence: France inventé, pré-lien ou scénario : Inventé dernier mot pour la fin : Hello there

Spoiler:

Balham, South London. La maison de ville possède quatre chambres, les pièces y sont étroites et les meubles chinés ici et là profitent d’une seconde vie mise à rude épreuve. Il faut dire qu’avec quatre enfants à la maison, les choses précieuses survivent rarement plus de quelques heures. Ce n’est pas vraiment la vie dont rêvaient Louise et Andy, quand ils se marièrent en 1984, mais la grossesse surprise de la jolie française, à peine trois mois plus tard, vient vite remettre les choses en perspective. Les fins de mois sont souvent difficile et la patience de la jeune mère particulièrement éprouvée, alors qu’au premier enfant succède un second, puis un troisième et, en 1994, un quatrième. Le dernier - sur ce point, Louise ne négocie plus avec son mari. Tout n’est pas rose, non, mais la famille évolue dans un foyer relativement heureux malgré le désordre constant, les disputes régulières et la fatigue devenue comme une seconde peau. Ils ont un toit au-dessus de la tête, de la nourriture dans leurs assiettes tous les soirs. Drew ne peut pas vraiment prétendre qu’il a souffert. Seulement, être le petit dernier d’une si grande fratrie apporte quelques désavantages. Il récupère les vêtements et les jouets de ses frères aînés quand ils n’en ont plus besoin. On le laisse souvent sous la surveillance de sa grande soeur quand les parents doivent travailler. Il n’a pas exactement toute l’attention dont il pourrait rêver, d’autant qu’il est le plus réservé des quatre.

Il apprend à vivre avec, se crée son petit monde fait de livres remplis d’histoires fantastiques et de rêves irréalisables. Tantôt petit prince aimé et choyé, tantôt super héros acclamé, tous les fantasmes du petit garçon ont en commun l’attention du plus grand nombre. Heureusement, alors qu’il grandit et gagne son indépendance, il découvre ce qu’on obtient en sacrifiant un peu de la pleine attention de ses parents : la liberté. Ça devient comme un pouvoir magique quand vient l’adolescence. Il peut sortir quand il veut, aller où il veut. Le temps que ses parents réalisent qu’il manque à l’appel, Drew est déjà loin. Il n’est pas le plus intelligent à l’école, pas le plus bruyant à la maison, mais il a droit à ces petits moments où il vagabonde et découvre de nouvelles choses qui paraissent toutes formidables les premiers instants et dont il se lasse aussitôt qu’il rencontre la suivante. Ces petits moments où tout ce qui gravite dans son univers ne tourne qu’autour de lui. Et par cette liberté se produit un petit miracle que personne n’avait vu venir : du petit dernier timide et discret, il se transforme soudainement en l’enfant terrible de la fratrie Myers. Celui qui rentre après le couvre-feu, celui dont les professeurs ne trouvent qu’à se plaindre, celui qu’on retrouve au petit matin avec l’haleine alcoolisé, un sourire béat sur les lèvres et - précédant les pires disputes jamais abritées par la petite maison - une fille dans son lit.

C’est un soulagement partagé par chaque membre de la famille lorsque le jeune homme souffle ses dix-huit bougies et reçoit sa lettre d’admission pour l’université. Les Myers n’ont pas vraiment les moyens de se le permettre, mais il est vite décidé que Drew vivra dans une chambre d’étudiant sur le campus. Ni lui ni ses parents ne sont particulièrement attristés de ce choix, ils en deviennent même plus proches que jamais. Loin des yeux, près du coeur. Ça devient beaucoup moins réconfortant quand tout le monde réalise que sans un minimum de surveillance, Drew a encore moins de scrupules à faire n’importe quoi. Ses premières années à l’université sont un vrai désastre, souvent entrecoupées de longues périodes où il abandonne complètement, enchaîne les petits jobs qui suffisent à peine à payer le loyer et ne démontre pas la moindre once de culpabilité. Il est jeune, après tout, il a toute la vie devant lui pour se choisir un métier.

Ses parents ne sont pas tout à fait d’accord avec ce dernier point. Fatigués, agacés et à court d’idées pour forcer Drew à grandir un peu, ils décident de ne plus l’aider financièrement. Borné, le jeune homme tient bon plus longtemps que ses parents ne l’imaginaient, mais leur plan fonctionne finalement à merveille quand il revient en rampant pour réclamer leur aide. Ils passent un accord tous ensemble : en échange de leur aide, Drew s’engage à obtenir enfin un diplôme universitaire. Il a le malheur de choisir l’Histoire, pour la seule et unique raison qu’il rencontre une fille qui lui plait bien le jour où il va faire le tour des différents départements pour se trouver une vocation. Il lui faut six mois pour la convaincre de sortir avec lui, seulement deux pour qu’ils rompent au cours d’une dispute particulièrement violente et mémorable. Les menaces parentales suffisent malgré tout à le garder sur les bancs de la fac. Ce n’est pas tant qu’il est complètement immature et irresponsable, mais que tout ça, cette vie toute tracée, ça ne lui correspond pas. Contrairement aux apparences, il sait ce qu’il veut : être heureux. Vivre. Comment l’obtenir, c’est là qu’est toute la difficulté. À quoi le bonheur ressemble pour lui, il a encore plus de mal à l’expliquer de manière convaincante à ses parents. Alors, il tient sa promesse, à la fois pour leur prouver qu’ils ont tort et pour s’offrir un peu plus de temps. Il ne sait peut-être pas encore tout à fait qui il est, mais ça va venir. Pas vrai ?