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libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan)

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MessageSujet: libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) EmptyJeu 16 Juil - 23:42

libérée, délivrée... ou presque
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]  & siobhan murdoch
Assise sur ce banc lugubre, elle ne savait pas qui avait trainé sur ce bois, ou plutôt ce qui avait trainé dessus. Tous un tas de maladie probablement, MST en tout genre. Cette pensée arracha à la rousse une grimace de dégoût, elle allait probablement devoir faire une prise de sang, parfait ! manquait plus que ça pour que sa soirée soit officiellement classée dans les soirées nulles, à oublier de toute urgences autour d’un paquet de chips et d’un ben et jerry’s. Elle était en garde à vue, assise entre les prostitués qui s’étaient fait arrêtés durant la soirée. Elle se demandait ce qu’elle foutait là. C’était une criminelle, une vraie de vraie ! enfin c’était l’impression qu’elle avait, comme si pénétrer dans un jardin en pleine nuit était un crime. Siobhan se retrouvait ici, dans cette cellule aux murs défraichis, alors que deux femmes très peu habillées discutaient à voix basse en l’observant du coin de l’œil. Sio, elle jurait un peu dans le décor, elle portait ce pantalon noir moulant, ainsi qu’un petit col roulé. Cette veste en cuir qu’elle serrait contre elle. Elle se devait d’être discrète, durant ses soirées.

Soirée qui pourtant n’avait pas si mal commencé, une petite filature de rien du tout. Elle avait enfilée sa tenue de lumière afin de pouvoir espionner les habitants de la maison. Elle avait grimpé à cette palissade –accrochée à la facade - afin de mieux voir malheureusement pour elle une des lattes vernis avait cédé sous son poids, et elle s’était retrouvée comme une idiote dans les fougères fraîchement taillées par probablement le jardinier. Ce dernier allait surement maudire la rouquine jusqu’à la fin de ces temps. Elle avait émis un petit gémissement, une complainte face au choc de ses membres avec la verdure, elle sentait déjà les courbatures venir d’ici demain matin. Le métier de détective était très dangereux.

Évidemment, il a fallu qu’une patrouille de police passe au même moment, et évidement ils l’avaient vu se rétamer comme une crêpe. Les policiers dans le quartier elle les connaissait tous, ces derniers d’ailleurs s’étaient bien foutu de la chute de l’écossaise, regrettant presque de n’avoir pu la filmer. Elle se laissa alors entraîner au poste de police le plus proche, laissant les deux agents se remémorer pour la vingt-huitième fois cette chute. Elle grimaçait alors que ces deux types se fendaient la poire comme deux truies. Elle allait leur montrer la prochaine fois, qui était la patronne non mais oh !

Revenons en à notre cellule. La rousse faisait les cent pas, déambulant à travers les quelques mètres qui constituaient la cellule. Elle avait fini par déclarer forfait l’écossaise. S’asseyant sur le banc pourri, elle se demandait à quel moment il allait céder, aujourd’hui elle n’avait pas franchement la côté avec les meubles. Les paupières plissées, elle se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir sortir comme excuses pour sortir sans trop de casse d’ici. Ou sinon dans le pire des cas, elle appellerait Tate pour qu’il la sorte de cet amas de conneries dans laquelle elle s’était encore embourbée. Elle s’approcha des barreaux de la cellule pour les agripper de ses doigts manucurés, elle déposa son front contre le métal froid, fermant les yeux une demi seconde.

« Allô, y’a quelqu’un ? Vous voulez pas me sortir de là.. Je m’ennuie.. J'veux pas me chopper de MST.. » fit elle en soupirant de tout son être, elle râlait. Les deux femmes la fixaient d’un air dubitatif, elle sentit leur regard sur sa personne. « Pourquoi vous me fixez toutes les deux comme ça. Dans les films ça fonctionne toujours ! puis regardez ailleurs si j’y suis. » un ton légèrement blasé, elle soupira une seconde fois. instinct de survie zéro. Les deux femmes se levèrent, la rouquine se tourna vers elle, bon ok maintenant c’est peut-être le moment de commencer à flipper. « Houston ! Houston ! f*ck! » qu’elle fit coller contre les barreaux, elle ferma les yeux, pitié tout sauf le nez, elle l’aimait bien. Un grincement de porte la fit pousser un soupir de soulagement, il était temps !

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MessageSujet: Re: libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) EmptyVen 17 Juil - 12:52


( Libérée, délivrée...ou presque )
Rires gras retentissent une nouvelle fois, puissance transperçant la muraille de sa concentration, mains quelque peu tremblantes. Silence classique et familier troublé par l’hilarité fort peu bienvenue. Paupières fermées dans une énième tentative de régner sur l’agacement qui picote sous la peau, expiration parvenant à évacuer une minime fraction. Fraction qui revient en force au prochain éclat de rire qu’elle entend. Bataille perdue d’avance, chaise recule, nuque craque sous les mouvements lents. Elle n’arrivera à rien, elle le sait. Rapport délaissé, jambes rigides s’élancent. Besoin de faire autre chose, yeux fatigués de lire encore et encore les mêmes lignes sans que les informations s’enregistrent. Caféine appelée à l’aide pour ne pas sombrer et boucler ce qu’elle pourrait très bien terminer demain. Chaînes du bourreau de travail ricanent au loin.  

Il suffit qu’elle ouvre la porte pour qu’un calme relatif prenne ses aises. Chuchotements se font encore entendre près de la machine, ruche toujours bourdonnante mais à un volume décent pour ces heures tardives. Café sera donc accompagné des potins dont elle se moque éperdument. Signe de tête envers ses collègues, duo aussi brouillant qu’un troupeau de buffles. Distance rapidement mise en place entre elle et eux. Statue glacée n’est pas bonne compagne dans les nuits qui s’éternissent. Conversation se poursuit, elle simple présence qu’on n’ose pas regarder dans les yeux. Elle s’en moque. Gorgées noires, regard perdu dans un point lointain, tympans vibrants des mots de ses voisins. Tentative d’effraction. Une femme, fort peu douée à en croire les rires étouffés à chaque phrase. Retenue en cellule jusqu’à ce que quelqu’un se décide à intervenir.

Affaire banale. Commune au point d’en devenir insignifiante. Cela ne devrait pas l’intéresser. Elle devrait tourner ses talons, gobelet écrasé dans une poubelle et porte fermée à nouveau, dossiers et rapports à nouveau pour seule compagnie. Routine de celle qui semble vivre dans la froideur du poste plutôt qu’à l’adresse où atterrit sa correspondance. Pourtant elle ne disparaît pas comme à son habitude. Patience fine et dans le rouge, elle comprend qu’elle n’aura la paix que lorsque la voleuse du dimanche sera de l’histoire ancienne. Et elle ne peut nullement compter sur les paresseux aux sourires sardoniques. « Donnez moi ça. » Voix claque, impérieuse, celle à qui on ne refuse rien. Doigts serrent le pauvre carton à la couleur triste, silence de cathédrale accompagne sa sortie aussi théâtrale qu’inattendue. Parfois, elle a la désagréable impression d’être seule à bord, unique détentrice d’un semblant de professionnalisme. Comment une bêtise de cinq minutes peut s’étaler sur une heure à ricaner comme des hyènes, elle en a pas la moindre idée.

Agacement se transforme, faible rouge grimpant rapidement au carmin. Cris s’élèvent, éclats de voix qu’elle ignore, pas fermes vers le noyau du problème. Dossier cri sous sa poigne de fer. Evidemment, déterminés qu’ils sont à la faire passer pour la bouffonne du château, elle a fini placée dans une cellule loin d’être vacante. « Reculez. Maintenant. » Porte ouverte, nul besoin de déterminer celle qui a gagné l’honneur d’un tête-à-tête. Les deux figures aux airs de voitures volées s’arrêtent, leurs regards l’examinent brièvement avant de revenir sur leur proie. « Elle n’avait qu’à mieux tenir sa langue la mignonne. » Mots acérés, venin et dérision se partagent l’affiche. Visage impassible, habitude de gérer des plus gros poissons. Leurs morsures de piranhas ne valent que peu face aux requins qu’elle poursuit quotidiennement. « Retournez vous asseoir. A moins que vous souhaitiez ajouter agression physique à votre dossier? » Formule magique, les femmes s’éloignent rapidement, expression mauvaise et quelque peu frustrée. Son attention se porte sur la femme pratiquement fusionnée avec les barreaux de la cellule. Chevelure se détache de l’ensemble sombre, aucun accessoire visible pour masquer pareille atteinte à la discrétion. Piètre voleuse en effet, si voleuse elle est. Ce qu’elle doute fortement. « Vous, ne vous avisez plus de hurler de la sorte. Il y en a qui tentent de travailler. » Autant donner le ton dès le départ. Elle n’est pas une alliée, elle est là pour lui dire ses quatre vérités et appliquer la sanction nécessaire. Peut-être l’effrayer un coup également. On lui a souvent dit qu’elle est douée dans l’art de l’intimidation. Sourcil arqué pour toute réponse.  

Grincement métallique accompagne l’ouverture de la grille. « Suivez moi. » A peine la jeune femme sortie, la cellule se retrouve à nouveau fermée. Dernier regard d’avertissement aux deux autres avant d’indiquer de la main leur prochaine destination. Geste autoritaire, amabilité totalement absente. Perte de temps, voilà comment résumer ce fiasco. Elle n’est pas devenue inspectrice pour gérer les incapables trop lents pour gérer leurs affaires convenablement. Et pourtant la voilà à escorter une pauvre fille dans une salle d’interrogatoire. Souvenir de ses débuts dans le milieu. Un souvenir pour lequel elle ne garde la moindre affection.

Salle aussi sobre que triste, elle attend que la rousse prenne place avant de feuilleter rapidement le maigre dossier arraché au préalable. Résumé des événements nocturnes plutôt pathétique, sourcil arqué, partagée entre l’agacement qui l’accompagne depuis un certain temps maintenant et l’incrédulité. Refus de s’asseoir, elle démarre au plus vite, envie d’être ailleurs probablement visible sur ses traits. « Pouvez-vous m’expliquer la raison de votre escalade sur le devant d’une maison qui n’est de toute évidence pas la vôtre? » Regard ancré sur le visage de son interlocutrice, intensité de ses prunelles sombres ne laissant place à aucun doute. Elle a intérêt à vider son sac. Rapidement et sans numéro larmoyant si possible.
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MessageSujet: Re: libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) EmptyVen 17 Juil - 18:09

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Elle voit sa vie défiler devant ses yeux. Elle va mourir, là maintenant tout de suite entre les mains de deux choses, parce qu’elle n’a pas d’autre qualificatifs. Elles l’encerclent, l’odeur du parfum bon marché lui brûle les narines, elle aimerait faire une réflexion en plus mais elle le sait qu’elle va se retrouver avec une dent en moins et une touffe de cheveux arraché. Elle ferme les yeux, sa tête contre les barreaux de la cellule, hisser sur la pointe des pieds. Parfois elle aimerait être un super héros pour disparaître. Puis il y a cette voix qui fend l’air, qui assassine. Siobhan ouvre un œil, avant de tourner la tête vers la dernière venue. Cette grande brune à des allures de Maléfique. Cette première image la fait bugué pendant quelque seconde, elle allait lui demander si elle n’avait pas un lien de parenté avec le dessin animée ou peut être des cousins lointains. La bouche légèrement entre ouverte, elle la regarde de haut en bas alors que les deux femmes s’éloignent de la rousse. Cette dernière soupire, alors que la grande dame lui fait une réflexion. Elle souffle une deuxième fois, bah ils avaient qu’à pas l’enfermer s’ils ne voulaient pas qu’elle les emmerde. Ses sourcils se froncent à l’écossaise alors que l’inspectrice, la dévisage avec son sourcil arqué. Siobhan elle l’imite, elle aussi elle sait le faire ! Elle ne lui faisait pas peur avec son air.

La brune lui ouvre finalement la cellule, dans un profond soupir de soulagement. Elle pense qu’elle est enfin tirée d’affaires. Qu’elle va pouvoir rentrer rejoindre Tate, mais elle se ravise alors que la reine des neiges prononce deux mots qui lui font perdre cette subite confiance en elle, ou en sa capacité de se sortir de situations délicates. La rousse la suit, alors qu’elle baisse la tête pour jurer, telle une gosse de cinq ans qu’on vient d’enguirlander. Sio se permet alors que l’officier de police tourne le dos aux deux prostituées de leur adresser un immense sourire ainsi qu’un geste du majeur légèrement déplacée. C’est à partir de ce moment-là, qu’elle se met à prier de ne plus jamais à avoir à les croiser. Au pire, Tate prendra sa défense si elle se fait agressée, ou elle investira dans une bombe lacrymogène. Elle n’avait pas encore pris de décisions.

Arrivée dans ce qu’elle devina comme une salle d’interrogatoire, la rouquine leva les yeux au ciel. Elle allait vraiment passé par cette étape-là ? Siobhan s’installa finalement, se transformant véritable moulin à vents tant elle soupirait. Elle déposa ses deux mains sur le métal froid de la table, ses yeux noisette roulèrent alors que l’écossaise écoutait ce que son interlocutrice lui demandait. Ce qu’elle faisait sur cette palissade ? sa main droite vint rejoindre son menton, faisant mine de réfléchir pendant un instant de toute évidence, elle n’était pas là pour rigoler. De plus elle était vraiment imposante pour un glaçon. Elle ouvrit une première fois la bouche pour s’expliquer, ou du moins tenter de donner une explication, puis se ravisa. Ce petit manège dura presque une minute.

« vous savez que vous risquez de rester bloquer un jour comme ça avec les sourcils froncés de la sorte… Maman dit toujours qu’il faut rester le plus neutre possible, pour les rides.. Parce qu’a votre âge, les rides ça pardonne pas. » qu’elle commença peut-être qu’elle échapperait. Elle allait finir en cellule c’est sûr. Cependant la rousse dans un éclair de lucidité, ou de survie face à l’inspectrice, elle finit par croiser les bras sur sa poitrine


« Vous voulez l’histoire complète, Madame.. ? » la questionna-t-elle à son tour, elle aimait bien avoir le prénom ou bien le nom de son interlocuteur, et en l’occurrence son interlocutrice. « Je devais enquêter sur cette famille, en fait.. y’a un type y’a trois semaines, il est venu chez moi.. Il m’a demandé de filer cette famille contre un gros paquet d’argent.. Bref au début, j’ai dis non, trop risqué y’avait des gosses.. puis au final Tate, il m’a dit qu’il fallait payer le loyer.. Et puis du coup, le gars est revenu, mais genre avec moins d’argent. Mais vu qu’il me fallait de l’argent, j’ai pris l’argent. Et j’suis allée les observer.. Un truc de trafic d'argent, j'sais pas trop quoi» elle leva rapidement les yeux aux ciel. « Et en fait ils ont les chambres au premier, et j’suis montée sur la palissade.. » elle mimait ses différentes actions avec ses doigts. « Et puis là.. BOUM ! » ses doigts imitèrent une explosion. « LA PALISSADE ELLE A CÉDÉE ! Et moi j’me suis mangée l’arbuste dans la tronche ! » qu’elle criait presque, offusquée par son histoire. Comment ce bout de bois avait il put céder sous son poids d’abord ?  « et vos potes ils m’ont attrapés, et puis voilà.. » elle haussa rapidement les épaules.

« Et me voilà en tête à tête avec vous.. » lèvres serrées, la rouquine hochait la tête de haut en bas.. Siobhan Murdoch, dans toute sa splendeur.


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MessageSujet: Re: libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) EmptyDim 19 Juil - 12:59


( Libérée, délivrée...ou presque )
Timing impeccable, une seconde de plus et elle ne doute pas que du sang aurait entaché à nouveau cet endroit. Bagarres courantes, rares les fois où les coups sont évités à temps. Barres malmenés, bancs au bois abîmé, terrain aux airs d’arène des mauvais jours. Sa présence suffit à calmer le jeu, du moins celui entamé par les deux habituées des lieux. La rouquine, elle, se contente de la regarder de haut en bas, soupir et attitude défiante. Absurde fierté peut-être. Absence d’instinct de survie probable. Elle garde le silence mais son visage parle pour elle, traits expressifs illustrant avec une pointe de théâtralité son agacement face à la situation. A croire qu’elle est innocente, qu’elle n’a rien à faire là, que les coupables sont ceux qui l’ont mis ici et non ses escalades illégales aux atterrissages dignes d’une vidéo ridicule sur le web.

Première impression juste, ce n’est pas une adulte qu’elle accompagne en salle d’interrogatoire mais une enfant. Mine boudeuse en prime. Effort pour ne pas se masser les tempes, migraine certainement dans les cartes de son futur immédiat. Excès de zèle lui joue encore des tours. Trop tard pour enclencher la marche arrière, résignation qu’on peine à voir dans sa marche martiale. Habitude trop ancrée, émotions dangereuses dans un métier comme le sien. Façade inanimé en contraste avec la vitalité dégagée par vagues de l’autre. Une vitalité nerveuse, agacée par une situation qu’elle doit trouver ridicule, attitude d’ado rebelle qui détonne avec la date de naissance inscrite dans les papiers de son arrestation.

L’inspectrice la scrute, questions sur le personnage qui lui fait face. Peut-être aura-t-elle besoin de plus que les cinq minutes prévues. Soupirs incessants, elle semble détecter quelque chose sur son visage, lèvres s’ouvrant enfin. Mots cependant bien loin de ce que la brune aurait pu prévoir. Ou même souhaité entendre. Quelque chose s’agite dans les tréfonds mais la surface reste calme, voix monocorde balayant le commentaire déplacé. Sourcils toujours froncés, imperturbable comme toujours. « Nous ne sommes pas dans un salon de beauté, gardez vos commentaires pour quelqu’un qui a le temps de s’en soucier. » Ton qui ne laisse nullement place à une quelconque repartie. Du moins la plupart du temps, interactions sociales souvent régies par le respect qu’elle inspire. En vérité, elle ne sait plus qui est la dernière personne à lui avoir parlé de la sorte. Mensonge, mensonge, mensonge. Souvenirs s’agitent derrière la porte de fer, écho qu’elle n’écoute pas, jamais, mais le bruit reste.

Terrain glissant s’éloigne, conversation reprenant la route prévue. Curieux mélange de défiance et d’abandon, la sauteuse de troubles finit par partager son histoire. Sans avant demander l’identité de celle qui lui fait face. « Inspectrice White. » Correction automatique. Trop de lutte durant ses débuts pour qu’on reconnaisse son titre, sa place entre ces quatre murs. Elle ne retourne pas la question, information déjà révélé par l’encre de l’imprimante, dossier incluant les informations basiques de la jeune femme. Les deux clowns du haut ne sont visiblement pas des incompétents abyssaux.

Tirade écoutée en silence, histoire aux trous conséquents et bien plus compromettante pour la rousse que ce qu’elle semble croire. Détachement complètement inconscient, attitude désinvolte qui peut lui coûter bien plus qu’une simple garde à vue. Elle se permet même une fioriture dans sa performance, sorte de chute humoristique qui ne fait nullement sourire son public. « Vous préféreriez peut-être rejoindre vos amies? Elles avaient l’air de vouloir discuter grandement avec vous. » Instant de flottement. Pique s’échappe, rébellion contre sa maîtrise de soi. Visage figé, masque toujours en place mais derrière…derrière, elle tremble. Visage inconnu mais langage connu, tics dangereusement proches, aura si semblable. Dissonance, souvenirs ne se superposent pas aisément mais ils sont là. La porte tremble à nouveau, plus fortement, menaçante, mémoire se débat face à cette inconnue qui ressemble tant à…

Pensée rapidement étouffée. Yeux quittent les traits étrangers, se réfugient dans le papier familier, bureaucratie comme bouée de sauvetage pour arrêter la tempête qui menace de se former. Elle n’a pas le temps pour ça. Elle n’est pas plus sentimentale, années d’interrogatoire sur les épaules. Glaciale forteresse ne tombera pas ce soir, ne sera même pas effritée. Si, elle l’est, bien trop mais elle recouvre d’une nouvelle couche, comme elle l’a toujours fait. Travail comme ligne directive, fil qui la ramène du large houleux de ses souvenirs. « Vous commettez régulièrement des effractions contre compensation financière ou c’était votre première fois? Comprenez que d’après vos propres aveux, vous avez porté atteinte à la vie privée d’autrui sans motif valable et payée de surcroît. » La déclaration est certes approximative, mais les informations fournies ne sont guère flatteuses pour l’oratrice. A son grand regret, souhait de la voir disparaître bien plus vivace (plus personnel) en cet instant. « J’ai de quoi vous garder ici encore un long moment. Je vous conseille donc de coopérer Madame Murdoch et faire fonctionner votre mémoire. Qui vous a engagé? Qu’étiez vous censé voir dans une maison sans histoire en pleine nuit? » Il serait facile de glisser tout ceci sous le tapis. C’est probablement ce que Murdoch espérait. Malheureusement, conscience professionnelle est trop forte pour hausser les épaules et se laver les mains de cette affaire sûrement inoffensive mais quelque peu trouble.
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MessageSujet: Re: libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) libérée, délivrée... ou presque (kelly & siobhan) EmptyVen 24 Juil - 0:20

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La prochaine fois elle fera plus attention, la prochaine fois elle se contentera de refuser. Ou du moins sans se garantir qu’il n’y aura pas ces deux idiots dans la voiture de police. La prochaine fois, elle la fera avec des crampons, comme ceux qu’elle avait vu à la télé. Ceux qui dans l’émission du matin lui garantisse une totale adhésion au mur, ou au sol. Ces murs ternes la déprimaient, se retrouvait avec ces deux femmes la déprimait aussi. Cet appel, si on peut appeler ça un appel n’avait pas été vain. Et cette grande brune aux allures de méchante de dessins animés lui avait sauver la mise. Elle l’avait sortie de là, elle l’avait arraché aux mains de deux femmes avec qui elle n’aurait probablement pas discuté chiffons et serviettes. Siobhan elle aurait plutôt été à la place d’une serviette qu’on essors entre leur doigts boudinés et mal manucurés. L’écossaise l’avait suivi d’abord sans un bruit, un peu intimidé par la brune en prime abord, puis un regain de confiance soudain quand les voilà toutes les deux dans cette salle d’interrogatoire. Salle qu’elles semblaient déjà avoir côtoyer toutes les deux mais pas pour les mêmes raisons. La première remarque concernant la brune de la part de l’écossaise n’eut pas le succès escompté. Refroidie dans son moment de pure conseil beauté, la rousse presque vexée. Elle dépose ses mains sur la table qui sépare les deux femmes. Elle arque un sourcil en sa direction, moue boudeuse. Elle le sait qu’elle devrait se taire Siobhan, le ton de la voix de la brune n’augure rien de bon.

Des explications sur sa présence dans cet arbuste, les quatre fers en l’air. C’est ce qu’elle doit faire. La rousse se positionne alors, croisant ses jambes. Elle demande alors le nom de son interlocutrice, parce que Sio elle aime bien savoir à qui elle parle. Le titre qu’elle lui présente, Inspectrice White. Elle se retint de justesse de lui demander si son prénom était Elsa. Juste pour être sûre. La ressemblance avec l’héroïne de ce dessin animée qu’elle avait visionné avec Tate la dernière fois ne faisait pas de doute. Elle se permet de conter son histoire à l’image d’un film d’action. Elle vivait dans un film Siobhan, un film d’action d’après elle. Un film comique selon d’autres.. Cependant la réplique de la femme en face d’elle la fait bugué quelques secondes. Quelles amies.. ? Elle plisse les yeux, presque dubitative, avant d’avoir cet éclair de lucidité. Ses yeux qui s’écarquillent, elle joint ses deux mains comme pour faire une prière. « Elles vont me tuer ! Vous voulez pas qu’elles me tuent, inspectrice White ? » elle fait une courte pause, elle espérait que son petit air de chien battu fonctionne. « s’il vouuuuuus plaaaaait… » qu’elle la supplie comme une gosse de cinq ans, elle lui adresse sa moue la plus attendrissante. Prions pour que cela fonctionne, prions pour que cela fonctionne.

Cependant ce dont l’inspectrice l’accuse, ou du moins tente de lui faire comprendre, elle ne le saisit pas tout de suite. Bien trop occupée encore par sa supplication quarante-cinq secondes plutôt, elle remet une de ses mèches en place. Alors que la brune fait du bruit avec ses papiers. Une effraction ? Mais.. Elle ne faisait que son boulot. Ou presque, sans sa chute, et sans cette petite descente au commissariat. Elle serait probablement en train de manger de la pizza froide, en demandant à Tate de changer de chaîne parce qu’elle avait loupé le dernier épisode de cette série qu’elle aimait tant. Atteinte à la vie privée ? la rousse se calla au fond de sa chaise, pinçant l’arrête de son nez entre son pouce et son index. Elle était dans une caméra cachée en fait, et tournait contre son gré dans une de ses émissions de télé-réalité. Après le père la fille, quelle jolie affiche. Comment ça, elle pouvait la garder encore longtemps ? Un mouvement de panique la saisie, pourtant elle tente de rester de glace. « Je suis détective privée, voilà pourquoi j’étais là-bas. » ses yeux se lèvent au ciel, c’est ce qu’elle avait tenté d’expliquer à la bande à picsou auparavant. Bien que ces derniers n’eussent clairement pas la tête à l’écouter. « On est collègues vous et moi, Elsa. » sa main faisant plusieurs aller-retours pour les désigner toutes les deux. Ne perdant pour autant pas la dernière mission qu’elle avait en tête. Trouver le prénom de cette inspectrice. Elsa était un prénom qui irait bien à l’inspectrice, comme dans la reine des neiges. Elle avait la carrure pour chanter ce genre de chanson. « Vous savez cette histoire de rides c‘était pas du bluff, Anna.. » elle croisa les bras à nouveau sur sa poitrine, elle restait bloquée sur cette histoire. « j’ai vu des gens bloqués, comme cette peluche qui effraie les enfants. » une grimace se forma sur son visage, les pires peluches jamais inventés d'après Siobhan !


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