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it's happening so fast ((poppy))

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MessageSujet: it's happening so fast ((poppy)) it's happening so fast ((poppy)) EmptySam 27 Juin - 1:59



time flies, time waits for no one. time heals all wounds.
we all want more time as much as we are.
time to get up, time to grow, time to let go.
time.
feat @poppy hannigan
Vivre ou mourir, espérer ou abandonner. Des questions qui revenaient sans cesse quand on avait décidé de consacrer sa vie à la médecine. Tous les jours, il marchandait avec la faucheuse, peu désireux de la laisser collecter ses âmes, décidé à tout mettre en oeuvre pour sauver le plus de patients possible. Mais ils n'étaient pas des magiciens, le scalpel ne pourrait jamais faire office de baguette magique et ils devaient parfois laisser faire la fatalité en se remettant à une force supérieure qui les dépassaient tous. Arthur ne croyait pas en Dieu, mais il lui arrivait de lever les yeux au ciel et de se demander si quelqu'un là haut, un vieux barbu du genre hipster ne nourrissait pas une rancune sévère envers l'humanité. La rousse allongée sous ses yeux était âgée de dix-huit ans, une gamine qui devrait profiter de son existence et certainement pas se retrouver ici et risquer de la perdre sur cette table. Mourante parce-que un chauffard ivre qui s'était senti assez brave pour conduire mais bien trop lâche pour appeler le 911 et lui sauver la vie. Cabossée et son pronostic vital fortement engagé après déjà deux arrêts cardiaque, l'anglais opérait depuis des heures en essayant de préserver sa jambe malgré les recommandations d'amputation de la part du chirurgien orthopédiste. Arthur ne choisissait jamais la facilité et cette jolie rouquine remarcherait, il ne pouvait pas en être autrement. Épuisé alors qu'il terminait sa dernière suture, il zieuta le moniteur qui indiquait des constantes stables tandis que les infirmières applaudissaient et que tout le monde se réjouissaient de cette vie sauvée. Un fin de sourire malgré la fatigue tandis qu'il quittait le bloc en retirant son masque qu'il jeta avec ses gants avant de se laver les mains. L'horloge indiquait vingt trois heures et c'était similaire au temps qu'il avait passé ici sans dormir. Lentement mais sûrement, il remonta vers la salle d'attente du service réanimation pour annoncer la bonne nouvelle à la mère de sa patiente qui éclata de soulagement dans les bras du chirurgien qui lui — souriait timidement.

Arthur décida de se rendre à la cafétéria histoire de s'offrir un café dégueulasse quand il croisa Theresa, une infirmière qui travaillait en cardiologie et qui lui partagea la triste nouvelle du soir. Lui qui auparavant s'était senti heureux ne pu que partager la peine de sa collègue, amie et beaucoup plus qu'était le docteur Hannigan. Sans hésiter, il trottina jusqu'aux vestiaires en espérant y croiser Poppy avant qu'elle ne quitte l'hôpital sans vraiment savoir ce qu'il allait lui dire. Ils passaient tous par là malheureusement, c'était le côté sombre de la vie de médecin. Quand il déverrouilla la porte avec son badge, il sentit son palpitant se serrer en voyant la blonde dans cet état. Il savait très bien ce qu'elle ressentait, outre la fatigue et la tristesse — de la colère. « Hey ... » Il se dirigea alors vers le banc pour s'asseoir à côté d'elle, silencieux en lui laissant le temps de respirer cinq minutes, de craquer, de gueuler, d'extérioriser. Il était présent, solidaire, toujours cette aura tranquille et apaisante qui émanait de lui tandis qu'à l'instar de Nath qui trouvait toujours les mots, lui était beaucoup plus sur la réserve. Alors il décida de remplir le silence par la force d'un geste, d'une main qui vint se poser sur la sienne pour lui témoigner tout son soutien, sur ce banc qu'ils côtoyaient ensemble depuis déjà un long moment et où était né des sentiments qui allaient au delà de l'amitié.
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MessageSujet: Re: it's happening so fast ((poppy)) it's happening so fast ((poppy)) EmptyLun 29 Juin - 23:08



time flies, time waits for no one. time heals all wounds.
we all want more time as much as we are.
time to get up, time to grow, time to let go.
time.
feat @Arthur Gainsborough
Un silence de mort emplit la salle tandis que l’infirmière éteint les machines et que le bip continue s’arrête. Personne ne parle, dans ce genre de situations il n’y a aucun mot qui puisse suffire. Poppy, pourtant sait parfaitement que des paroles doivent être prononcées, il faut rendre les choses officielles. « Heure du décès, 22h24. » Les mains légèrement tremblantes, Poppy s’éloigne du cadavre pour quitter le bloc opératoire. C’est le jeu, elle en a parfaitement conscience. Les patients qui entrent dans un hôpital ne peuvent pas tous ressortir, la médecine n’est pas une science exacte et il y a parfois des éléments extérieurs qui entrent dans l’équation. Si son travail consiste à sauver le plus de personnes possibles, certaines ne revoient jamais leurs proches. Elle le sait, c’est une des premières réalités à apprendre lorsqu’on décide de devenir médecin, mais ça ne veut pas dire que ça devient plus simple avec le temps. Après toutes ces années, elle a toujours du mal à l’accepter Poppy, les morts viennent toujours avec beaucoup trop de questions. Que s’est-il passé ? Qu’aurait-elle pu faire différemment ? Elle n’aura jamais les réponses à ces questions, mais ça n’empêche pas la frustration de la gagner. En théorie, elle sait qu’il est impossible de tout contrôler. Elle sait qu’il faut faire avec les émotions qui viennent, elle sait qu’il faut séparer ce travail de tout sentiment personnel. Elle n’a pas tué cet homme, elle a simplement été incapable de le sauver. Après avoir retirer son masque et ses gants, après s’être lavé les mains plusieurs fois, il n’y a plus de temps à perdre. Le pire n’est pas encore passé. Voir une vie s’envoler est déjà une épreuve à part entière, mais maintenant il faut qu’elle aille dans la salle d’attente pour partager la mauvaise nouvelle et ça, ça lui laisse toujours un goût amer dans la bouche. Elle applique les leçons qu’elle a appris il y a longtemps. Parler clairement, avec des mots simples mais directs, qui ne laissent aucune place au doute. S’excuser, présenter ses condoléances, dire les choses comme elles sont. Le mari de cette femme est décédé. Poppy explique tout ce qu’il s’est passé, mais au fond les détails d’une opération compliquée n’affectent pas cette veuve qui s’écroule dans un des sièges. Elle n’en a rien à faire de savoir comment ça s’est passé, il faut seulement qu’elle appréhende cette nouvelle réalité. Ce soir elle rentrera chez elle et devra expliquer à ses enfants que leur père est mort. La chirurgienne esquisse une dernière étreinte, puis elle adresse un signe à une collègue. Le travail de Poppy est de réparer les coeurs, ou du moins d’essayer. Remplir les documents administratifs et guider la famille dans le deuil, c’est celui de quelqu’un d’autre.

Dans le flot des émotions qui la submerge, elle pousse la porte des vestiaires. Elle est seule, n’a aucune idée de comment réagir. Envie de hurler, de pleurer, de s’arracher les cheveux. Sans savoir quelle option choisir, elle s’installe sur un des bancs entre les rangées de casier. Ce n’est pas de sa faute, elle n’a pas tué cet homme. Elle le sait et pourtant la perfectionniste qu’elle est a du mal à accepter la défaite. La porte s’ouvre à nouveau et mécaniquement, elle relève le regard pour voir de qui il s’agit. Arthur. Son coeur se serre à la vision de cet homme qu’elle apprécie tellement, mais même ses doux yeux ne sont pas assez pour lui remonter le moral. Elle se sent perdue. Il ne prononce qu’un seul mot en s’asseyant à ses côtés et elle, elle ouvre la bouche pour lui répondre, mais aucun son ne sort. Trop d’émotions sont là, il le sait sans doute. Il est peut-être plus habitué, pas parce qu’il est moins doué en tant que chirurgien, mais parce que sa spécialité voit plus de tragédies. Mais Arthur il sait aussi mieux gérer, il semble plus en phase avec ses émotions et elle n’a aucune idée de comment il peut faire ça. Doucement, il pose sa main sur celle de la jeune femme et elle tourne le visage vers lui. Elle voudrait lui sourire, elle en est incapable. « C’était… c’était pas un cas compliqué. » C’est bien ça qui rend la chose encore pire. La situation de cet homme n’était pas si exceptionnelle, elle avait déjà fait cette opération de nombreuses fois. Ca lui donne envie de frapper dans quelque chose, mais Poppy n’est pas une femme violente, et elle sait que ses mains sont trop précieuses. « Je sais pas quoi faire. » Sa poitrine se bloque, l’air a un peu de mal à passer jusqu'à ses poumons. Les doigts fins de la femme bougent lentement sous la main du chirurgien, pour venir s’entremêler ensemble. Elle est vraiment reconnaissante qu’il soit là, et en même temps le réconfort qu’il essaie de donner lui fait un peu mal. Sa poigne se renforce un peu alors qu’elle donne un coup de pied dans la base du banc, puis juste après elle laisse sa tête tomber sur l’épaule de son ami. Gestes contradictoires, elle a besoin d’extérioriser et en même temps elle veut de la tendresse. L’odeur familière d’Arthur la calme un peu, et pourtant elle sait qu’elle n’a pas le droit de l’utiliser ainsi. Alors elle ne reste pas longtemps dans cette position. Rapidement, elle se lève totalement du banc, s’approchant de son casier pour l’ouvrir et se changer. Mais ses mains tremblantes l'empêchent de faire quoi que ce soit. Un râle passe ses lèvres, elle n’en peut plus et pour lutter contre les larmes elle ferme les yeux, pose son crâne contre le métal froid qui refuse de s’ouvrir.
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MessageSujet: Re: it's happening so fast ((poppy)) it's happening so fast ((poppy)) EmptyMer 1 Juil - 3:50



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time.
feat @poppy hannigan
Les phalanges de la blonde vinrent alors s'entremêler à celles du brun qui scellait silencieusement son soutien indéfectible et sans faille pour elle. Des mots, il en avait à foison pour faire preuve de compassion envers ses patients, toujours sincère quoiqu'il pouvait arriver mais il savait que Poppy n'avait pas envie d'entendre qu'elle avait fait de son mieux. C'était un fait, il connaissait les capacités de la chirurgienne et il n'y avait malheureusement personne à blâmer dans de telles situations. La mort ? Elle faisait indubitablement parti de la vie et malgré toutes leurs connaissances médicales, elles n'étaient pas toujours suffisantes pour offrir des horizons dénuées de sanglots endeuillés. Ils devaient faire avec et tandis qu'il écoutait la voix nouée de l'anglaise, le palpitant de Arthur rata une pulsation. Il n'aimait pas la voir ainsi et cela l'affectait plus que si cela avait été quelqu'un d'autre. C'était la fille, celle qui arrivait toujours à lui arracher un sourire, celle pour qui il se retournait quand il croisait sa route dans les couloirs de l'hôpital et pourtant juste son ami. Si seulement il avait le courage de serrer sa main plus fort, de lui dire à quel point il était présent pour elle et ô combien il avait envie de tromper la mort avec la vie à ses côtés. Mais il ne disait rien, il caressait sa main avec son pouce tout en la laissant évacuer ses tristes, ses colères.  « Tu voulais faire quoi de plus ? Tu as fait le maximum Poppy. On pense que avec le temps ça sera plus facile d'accepter ces finalités mais nous sommes humains avant d'être médecin. Tu devrais être fière d'être allée jusqu'au bout et ne pas culpabiliser. » Lorsqu'elle posa sa tête sur son épaule, il poussa un soupire de fatigue avant de venir déposer un baiser sur le haut de son crâne. Une étreinte qui ne s'éternisa pas vraiment tandis qu'elle se levait et que lui restait assis sur le banc à fixer le vide. Lui aussi il était épuisé et il n'avait pas vraiment envie de lui parler de sa soirée, ce n'était pas le moment même si il était certain qu'elle se réjouirait d'une vie sauvée en comparaison à celle que la mort avait injustement fauchée. Il décida de la laisser souffler un peu contre son casier, l'imitant pour venir ouvrir le sien juste à côté pour se changer. Au revoir la tunique et le pantalon bleu nuit, il retrouva un peu de son identité en enfilant un simple jean pour commencer en l'observant galérer sur la poignée. « Y'a des jours comme ça où tout semble merdique mais il ne tient qu'à nous de changer ça. » D'un geste plus sec, il déverrouilla le casier de la belle avant d'enfiler rapidement un simple tee-shirt blanc avant de hisser son sac à dos sur ses épaules. « Moi je sais ce qu'il te faut. Quelques bières chez Jo, des musiques qui pleurent des amours de merde et si vraiment il faut que j'en arrive là pour te décrocher un sourire ... Une danse.   » Les lippes de l'Anglais s'étirèrent avec douceur tandis qu'il grattait sa barbe un peu trop fournie dont il n'avait même plus le temps d'entretenir. « Je t'attends à l'entrée, comme ça je te laisse pas le temps de refuser. » Et il quitta le vestiaire à reculons, fin de sourire aux lèvres.

Le bar de Jo se trouvait à cinq cent mètres du medical center, le repaire d'un personnel médical qui n'avait pas le temps d'exister en dehors du bloc. Essentiellement fréquenté par par ces bourreaux de travail, c'était un peu le quartier général de Arthur et du groupe d'amis qu'il partageait avec Poppy. Ils avaient ri ici, danser et emmagasiner assez de gueules de bois pour ne plus les redouter. Le trajet fût relativement calme, clope aux lèvres qu'il s'autorisait de temps à autre tandis qu'il l'écrasait avant de jeter le mégot à la poubelle et d'ouvrir la porte à la cardiologue. Malgré que Jo ouvrait toute la nuit, c'était une soirée calme sans trop de clients, bercé par les ballades rocks que soupirait le jukebox. Galant, il tira un tabouret à son amie et commanda tout en se laissant tomber sur le comptoir, exténué. « Tu sais tu as le droit de craquer mais avant ... On va trinquer et rendre hommage à ton patient. Il s’appelait comment ? » Un clin d’œil pour remercier la serveuse qui venait d'apporter les  consommations, tirant quelques billets de sa poche qu'il déposa sur le comptoir qui avait sérieusement besoin d'un coup d'éponge. « Enfin sinon on passe à autre chose mais moi quand je perds quelqu'un, je préfère célébrer ce qu'à été sa vie et faire un doigt d'honneur à la mort. »
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