ce soir Tomas est de garde. son t-shirt de la London Fire Brigade lui donne chaud, son pantalon de service aussi. l'été est arrivé et avec lui les beaux jours qui lui font regretter son choix de métier. du moins, quelques secondes avant que l'adrénaline ne remonte. l'oeil alerte il arrive au parc, prêt à profiter tout de même du pique-nique et de la musique. il doit retrouver Arielle quelque part au milieu de la foule qui s'installe déjà. des centaines de personnes qui s'installent, le sourire aux lèvres, sur des plaids et qui viennent ouvrir leurs paniers remplis à ras bord de douceurs. ça y est, le sous officier à faim. peut-être que Tom et Layla auront apporté quelque chose, sinon il est bon pour observer, grognon, tout ce qui lui passe sous le nez. l'italien a la jambe qui s'agite, incapable de ne pas bouger, incapable de se retenir plus longtemps. alors il reprend sa marche fait le tour, salue quelques visages connus. et le soleil qui vient taper encore un peu sa peau avant de partir à l'horizon. un moment joli, rare à Londres, qui lui rappelle son Italie.

Douceur d'été. Petite fête du voisinnage, tant appréciée par le beau châtain. Soirée agréable en prévision, tandis que Leo se prépare, enfilant rapidement un bermuda confortable accompagné d'une chemise de place blanche. Tout dans la simplicité, mais le trentenaire sait également que ce style lui va merveilleusement bien. Inquiétude de croiser cette femme qui lui a demandé le divorce. Il n'a prévenu personne de son arrivée ici, se disant qu'il ira voguer ici et là pour discuter in peu avec tout le monde. Parce que Leo est très sociable après tout. Petit cœur d'artichaut. Et si Malo se pointe ? Il essaiera d'esquiver. Comme toujours. Douceur d'été. Il vient poser son sac cabat sur l'une des tables pour y attribuer sa contribution. Quelques boissons, des petits gâteaux faits maison par sa tendre mère et c'est dans la boîte.

Loin d'être un solitaire, Malo ne pouvait pas manquer cette fête de quartier. Il en adore l'ambiance, voir et revoir ses connaissances, faire de nouvelles rencontre, l'occasion parfaite. On ne prend pas assez le temps au quotidien pour ces petites choses qui semblent sans importance mais qui font la différence quand on s'y applique. Pour la soirée, il a décidé d'amener une salade de pomme de terre, recette empreintée à sa maman, qui est bien meilleure cuisinière que lui, même s'il se défend à ce niveau-là aussi. Généreux, il n'a pas lésiné sur la quantité, amenant avec lui deux saladiers énormes, qu'il va poser dès son arrivée. Hors du cadre professionnel, Malo est habillé de façon décontractée, bermuda en jean, t-shirt à l'effigie de Freddie Mercury et basket au pied, il fait un petit tour d'horizon, à la recherche de têtes connues. A la recherche de surtout de son meilleur ami Leo. En lieu et place du châtain, c'est une jolie tête blonde qu'il aperçoit en premier, le brun avance d'un pas assuré vers Louise, une des meilleures amies de sa petite soeur, pour la saluer. "Salut Louise. Comment tu vas ?" C'est à ce moment là, qu'il aperçoit également Leo un peu plus loin. Son palpitant rate un battement. Dilemme, aller lui parler ou attendre de voir s'il va venir de lui-même ou l'éviter... encore.

Ses cheveux détachés qui laissent l'odeur de son parfum sur son passage, des lunettes de soleil sur le nez ; vieille habitude dont elle ne se défait pas depuis son adolescence. Elle a hésité à venir à cette fête, premièrement parce qu'elle est de garde et porte son uniforme prête à décoller. Deuxième, parce que les bains de foule de cette sorte ont tendance à lui faire "peur". Elle ne sait pas trop quoi dire aux gens. Puis pour le moment, elle n'a aucune logement fixe, elle se balade dans les divers logements de ses amis. Elle ne parvient pas à trouver son bonheur ; fille compliquée. Elle dépose sur une table des gaufres et des crêpes. Talent en cuisine dont personne n'a la connaissance, mystérieuse sur les bords, pour laisser planer le doute sur certaines de ses capacités. Layla s'avance et zieute les autres personnes présentes, l'envie de voir une tête connue.

Rhéa 0 – le four 1. C’est en grimaçant qu’elle avait sorti le gâteau carbonisé du four, l’odeur se répandant à une allure incroyable dans la colocation. Elle devait très clairement arrêter d’essayer de faire la cuisine ce n’était pas son truc à elle. L’anglaise finit par abdiquer jetant par la même occasion sa réalisation à la poubelle. Elle avait passé son après-midi à tenter de faire un gâteau sans grand succès, toujours prévoyante, elle attrapa deux bouteilles, une de vin et l’autre de soft, pour les ramener au cas où son talent non-culinaire lui faisait encore défaut. Prévoyante au possible, elle soupire légèrement avant d’attraper ses clés et son sac besace couleur marron. Elle porte cette robe fleurie pour laquelle elle avait flashé dans cette boutique pas très loin de chez elle, la cintrant avec une fine ceinture de la même couleur que son sac. Elle ne savait pas du tout qui elle allait croiser à cet évènement. Depuis son retour, elle se faisait plutôt discrète au possible. Une fois dans le parc, son regard s’attarda sur les personnes déjà présentes. Elle n’aperçut presque que des têtes connus, Louise, Malo, Alba aussi, tous les trois ensembles. Une autre silhouette qu’elle connaissait bien aussi son frère, Ellis, un peu en retrait dans son uniforme. Elle irait tous les saluer une fois qu’elle aurait déposé ses boissons sur la table. Déposant rapidement les deux bouteilles sur la table. Un fin sourire se dessinant sur son visage quand elle aperçut Leo, dos à elle, elle n’avait pas encore eus l’occasion de le voir depuis qu’elle était rentrée. Elle se dirigea donc vers lui, son sourire s’élargissant un peu plus. Elle se hissa sur la pointe des pieds.

« Devine qui est rentrée de son voyage humanitaire ? »

Oublier, le temps d'une soirée, ses doutes et ses peurs. Leo tente de se changer les idées comme il le peut, cherchant quelques têtes connues. Il remarque au loin Louise et lui accorde un sourire, un signe de main, avant de s'approcher d'elle. Néanmoins, le beau châtain s'arrête soudainement en remarquant la présence de Malo dans so champ de vision. Le palpitant qui s'affole. Les mains qui deviennent soudainement moites. Un grimace furtive et voilà que Leo fait demi-tour. Ils ne se sont pas parlés depuis ce baiser. Le directeur de concession évite son meilleur ami du mieux qu'il le peut, incapable de faire face à ce dernier. La peur de le perdre. D'être repoussé. Pourtant, l'envie d'aller l'enlacer lui brûle chaque parcelle de peau. Si seulement les choses étaient plus simples. Si seulement il avait pris son courage à deux mains, il y a des années de cela.

Leo remarque alors Alba et lui sourit avec tendresse, sans pour autant avoir le temps de la rejoindre. Meilleure amie depuis l'enfance, il aurait pu éviter ainsi une confrontation soudaine avec Malo. Néanmoins, le châtain se fait rapidement rattraper par une voix familière qu'il n'a pas entendu depuis des mois. Se tournant rapidement, un large sourire vient alors éclaire son visage, tandis que ses bras viennent entourer la taille de la jolie brune pour la serrer contre lui. Il la soulève un peu, avant de la regarder un peu plus en détail. Elle est belle, Rhéa, dans sa robe fleurie la mettant en valeur. « Oh Rhéa ! Je ne m'attendais pas à te voir ici ! Comment tu vas ? Tu es rentrée depuis longtemps? » Qu'il demande, retrouvant cette joie de vivre, l'espace de quelques instants. Peut-être le temps de cette soirée – tant qu'il parvient à éviter Malo, tout ira bien.

il ne faut pas longtemps à l'italien pour que son regard ne tombe sur quelques visages connus qui lui provoquent un sourire en coin. sept ans qu'il est à Londres, si on lui avait dit qu'il s'intègrerait si bien, il n'y aurait pas cru. lui qui ne devait rester qu'un an compte bien passer la fin de ses jours sur l'île au constant brouillard. aux côtés d'Arielle, peut être. l'idée ne lui fait plus aussi peur. un futur qu'il veut bien voir arriver. le bar, la copine, la caserne, les potes. une petite vie paisible. juste assez d'aventures et d'adrénalines pour ne jamais s'ennuyer. finalement il remarque l'uniforme d'Ellis, autre aventurier venu s'assurer que personne ne va s'étouffer sur un morceau de poulet mal cuit. prêt à le rejoindre, il change pourtant d'avis au dernier moment alors que @layla clover lui passe devant, toute habillée pour partir à la chasse aux incendies. il la suit un moment, prêt à l'aborder, avant de la voir poser un plat sur une table. son sourire s'agrandit. "J'y crois pas Clover, pourquoi on a jamais eu de gaufres à la caserne ?" un ton joueur, un accent chantant malgré les années, et il attrape une gaufre. "Elles sentent bon en plus ! On a pris de l'anti-poison au cas où ? dois-je appeler ma mère pour lui dire que je l'ai toujours aimé ?"

Elle est fière de sa surprise improvisée, Rhéa, elle ne savait pas qui elle allait croiser durant ce rassemblement de voisins. Elle l’est d’autant plus que cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas vu Malo. Elle qui aurait aimé le revoir avant, ses journées s’écoulaient à une allure impressionnante ne lui laissant même pas le temps de prévoir quoi que ce soit. Entre son retour, sa recherche de boulot, son nouveau boulot, et son déménagement à la coloc avec Gaby, et sa famille. Rhéa ne savait plus où donner de la tête.

Le trentenaire dos à elle se retourna alors à ses paroles, faisant élargir le sourire de la brune, ça lui faisait vraiment le plus grand bien de voir des têtes qu’elle connaissait. Il finit par passer ses bras autour de sa taille pour la serrer contre lui, le fait d’être soulevé dans ce câlin lui arracha un petit rire. L’étreinte se terminant, l’anglaise passa une main dans ses cheveux pour les replacer correctement. Elle ne s’arrêtait plus de sourire face à l’enthousiasme de son amie d’enfance. « Je suis tellement heureuse de te voir ici Leo, j’ai l’impression qu’une éternité s’est écoulée depuis.. » elle fit une courte pause, ces huit mois avait été bénéfique pour elle, elle avait cette impression d'être différente, peut être un peu plus libre. Elle ne se sentait que plus excitée de retrouver tous ceux qu’elle côtoyait, afin de pouvoir leur raconter ses péripéties. « Je vais très bien et toi ? Je suis rentrée il y a un peu moins d’un mois. » elle fait une courte pause. « Et toi quoi de neuf ? on va se chercher un truc à boire avant que le buffet soit prit d'assault ? je crois qu’on a pleins de choses à se raconter ! » lui fit-elle désignant d'un signe de tête la table nappé, ou était déposer tout un tas de nourriture et de boisson. Ses yeux pétillaient, elle voulait à nouveau pouvoir passer du bon temps avec ses amis, et surtout rattraper les longs mois où elle n’était pas présente.

C'est avec deux boîtes de pizzas et un grand plat de tiramisu, que la rousse s'avançait vers le parc.  Son patron avait insisté, l'avait même menacer. a son plus grand étonnement, elle n'avait toujours pas été viré l'écossaise. Elle devait probablement lui faire l'animation, en même temps, elle n'avait jamais été très débrouillarde. La trentenaire brillait par son taux de déconcentration hors du commun. La preuve en était qu'aujourd'hui même elle avait passé le plus clair de son temps à regarder par la baie vitrée. Le visage rouge de l'italien qui tenait entre ses mains de la pizza l'avait subitement jeter dehors. Il lui avait hurlé dessus alors qu'elle disparaissait dans la rue. Elle était enfin arrivée à l'adresse que le cinquantenaire lui avait indiqué. Le regard s'attarda sur la foule déjà présente, elle n'avait jamais été dans ce genre de représentation. Siobhan ne connaissait absolument personne ou du moins c'est ce qu'elle pensait. Son visage s'illumina alors qu'elle reconnu au loin une des clientes de la pizzeria, installé dans un de ces gros coussins. Sio se questionnait sur le confort de ces choses là, et se demandait aussi si on arrivait à en sortir. Elle s'avance doucement alors qu'elle arrive à la hauteur de Paloma, elle souffle pour remettre sa frange en place.

Salut toi, comment tu vas ?, qu'elle commence alors qu'elle a toujours les cartons fumants en main. Mon patron m'a envoyé ici, pour ramener tout ça, tu sais où ça se dépose ? elle était perdue clairement.

Spoiler:

Elle ne connaissait pas grand monde à cet évènement pourtant et surtout pour une fois elle avait écouté les ordres de son patron. Ce dernier l'ayant presque fichue dehors alors qu'elle rêvassait devant la baie vitrée du restaurant. Sio avait toujours eut beaucoup de  mal à se mélanger aux autres, un peu à l'image d'un chat. Un peu trop hautaine peut être, elle n'en savais strictement rien, ou du moins elle s'en fichait pas mal. Puis la plupart de ses soi-disant ami(e)s lui avaient tournés le dos une fois que le scandale sur son père avait éclaté. Alors qu'elle aperçut enfin une tête connu, la rousse essouflé, et chargé comme un mulet s'avança vers la jeune femme. Cette dernière vint immédiatement à sa rescousse. Palo lui pris les pizzas des mains en lui confirmant qu'elle allait bien, un soupir de soulagement s'échappa des lèvres de l'écossaise. Merci Beaucoup, t'es un ange! elle se sentait plus légère avec ces pizzas en moins dans les bras. La tirade sur son patron lui arracha un immense sourire, au vue de la couleur cramoisie qu'il arborait sur le visage il lui aurait probablement écraser la pizza sur la trentenaire s'il était venu avec. Il vieillit mal je crois, fit elle en haussant les épaules, omettant peut être un peu le fait qu'elle n'avait strictement rien fait à la pizzeria durant ses heures de présence. Paloma rajouta alors qu'elle espérait que Siobhan resterait un petit peu avec elle, et ces gens là pour faire la fête et profiter. Elle haussa les épaules alors qu'elle suivait à la trace son amie. Les deux jeunes femmes déposèrent alors la nourriture sur la table.

Je peux rester un petit peu, il n'a qu'a nettoyer le four sans moi.. se risqua-t-elle à dire, a sa manière elle acceptait la proposition de Paloma. waouh, y'a quand même beaucoup de monde ici, c'est quoi comme truc ?